Repsol, compagnie espagnole hydrocarbure, a annoncé vendredi dernier la découverte de trois nouveaux gisements, en collaboration avec le groupe britannique BG et l’argentin Panamerican Energy (PAE).
L’entreprise Repsol a annoncé avoir découvert trois nouveaux gisements de gaz naturel dans la région de Huacaya, au sud-Est de la Bolivie où se trouvent déjà les principales réserves du pays. La Bolivie se situe aujourd’hui au troisième rang des réserves en gaz naturel en Amérique latine après le Venezuela et Trinité-et-Tobago avec plus de 3000 milliards de mètres cubes.
L’évènement était tel que le Président bolivien en personne a fait cette annonce lors d’une cérémonie sur les terrains de la concession. Le ministre du pétrole, Luis Alberto Sanchez, a précisé que « les nouvelles découvertes allaient permettre d’augmenter les réserves de gaz de la Bolivie« .
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C’est le nom exotique du puit qui réalisé le forage – jusqu’à 5250 mètres de profondeur – permettant la découverte de ces trois nouveaux gisements par le consortium Repsol-BG-PAE. Selon le Président de la société espagnole, Antonio Brufau, « des essais seront effectués dans les prochains jours et devraient permettre de produire trois millions de mètres cubes de gaz par jour. »
Ainsi, c’est près de dix-huit millions de mètres cubes que la société Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos (YPFB) « peut affecter au marché national et international« . La production bolivienne de soixante millions de mètres cubes est destinée pour moitié au Brésil et pour un quart à l’Argentine.
La production du bloc Margarita est, lui, essentiellement destinée à l’Argentine et au marché national.
Des investissements en hausse
Le consortium a prévu d’investir près de 350 millions de dollars entre 2014 et 2016 afin de développer des gisements entre les départements de Tarija et Chuquisaca alors que des contrats de vente de gaz naturel avec La Paz et Buenos Aires courent, eux, jusqu’en 2027.
Sur le site de Huacaya, près de 100 millions de dollars ont déjà été investis. Le Président bolivien, Evo Morales, a indiqué que « les entreprises qui souhaitent fournir des services sont bienvenues » et a réitéré son souhait de voir son pays développer ses partenariats plutôt que privatiser les ressources naturelles du pays alors qu’en 2006, il avait justement nationalisé les hydrocarbures.
