La Commission de Régulation de l’Energie avait annoncé début mai « une légère baisse » des tarifs réglementés du gaz au 1er juin. Cette baisse a été chiffrée la semaine dernière.
Désormais révisés tous les mois, afin d’éviter des hausses trimestrielles trop polémiques pour les politiques, les prix du gaz vont baisser au 1er juin. La Commission de Régulation de l’Energie l’avait annoncé début mai. Les tarifs vont baisser d’environ 0,5%.
Une baisse conforme aux prévisions
Elle oscillera très précisément entre 0,5% et 0,6% et impactera les 7,5 millions de foyers qui bénéficient des tarifs réglementés sur les 10,6 d’abonnés au gaz en France à la fin 2014. Depuis janvier, le recul s’établit à 5,8% dont une baisse de 1,16% au mois de mai.
Les tarifs réglementés du gaz sont déterminés par l’Etat après avis consultatif de la Commission de Régulation de l’Energie, dont le rapport annuel sur les tarifs réglementés du gaz devrait paraitre dans les toutes prochaines semaines. Ils sont indexés, pour partie, sur les cours du pétrole.
Or, avec une dégringolade depuis l’été 2014, le baril de Brent a perdu près de la moitié de sa valeur pour tomber à un prix aux alentours de 50$. La baisse pourrait, cependant, ne pas s’éterniser, puisque depuis le début du printemps, le cours est reparti à la hausse pour atteindre un prix de 65$ le baril environ, aujourd’hui.
Des coûts d’approvisionnement en jeu
Pour le consommateur, la baisse sera ressentie différemment selon s’il n’utilise le gaz que pour cuisiner, pour chauffer l’eau ou encore pour le chauffage (0,5%).
Ce recul répercute également « l’évolution du coût d’approvisionnement d’Engie depuis le 1er mai » selon la Commission de régulation de l’Energie.
D’après la loi, les coûts d’approvisionnement doivent être intégralement répercutés dans le prix du gaz. Il est arrivé à plusieurs reprises ces dernières années, qu’après avoir été auditionnée par la Commission de Régulation de l’Energie, Engie ait vu le gouvernement être obligé de procéder à un rattrapage tarifaire.
Pour ces raisons de coût d’approvisionnement, le cout de l’électricité pourrait fortement augmenter au mois de juin après l’annonce d’Engie de procéder à de lourds investissements dans le secteur.