Selon un analyste de Forbes, les velléités américaines quant à leur souhait de supplanter la Russie sur le marché européen sont vouées à l’échec.
Kenneth Rapoza de chez Forbes estime même qu’il s’agit d’un « bataille perdue d’avance ». Car les américains ne pourront ni à court ou long terme devenir le fournisseur numéro 1 de l’Europe. La raison principale avancée par cet analyste expert de la question est le coût de l’acheminement du gaz ainsi que les terminaux maritimes disponibles. Ces derniers sont en effet réduits à seulement 5, un nombre largement insuffisant pour écouler le gaz US et satisfaire la demande européenne.
Rapoza note également que les prises de positions américaines quant à leur volonté de peser considérablement en Europe en qualité de fournisseur ne sont que des « gesticulations politiques ». Car les chiffres parlent d’eux-mêmes : 20 millions de mètres cubes de gaz seront livrés chaque jour en Europe contre 50 millions pour l’Inde et plus de 60 millions au Japon. La seule solution pour peser en Europe serait pour les entreprises américaines de se rapprocher du Vieux Continent pour faire baisser leurs coûts. Ce qui n’est pas à l’ordre du jour.