Le biométhane est produit à partir de ressources organiques et constitue à ce titre une source d’énergie 100% renouvelable. Engie présente cette ressource comme une « solution aux multiples usages ancrée dans les territoires. »
Ce n’est un secret pour personne mais la transition énergétique va pousser les industriels à repenser leur rapport avec les énergies fossiles et à imaginer et rendre exploitable les énergies alternatives de demain. Le biométhane est une solution que le groupe français met en avant aujourd’hui, prévoyant qu’en 2030, il représentera 10% de la consommation de gaz. Engie se présente d’ailleurs comme l’unique acteur en France présent à toutes les étapes de la chaîne du biométhane.
Une solution au plus proche des territoires
La méthanisation est un processus qui consiste à dégrader de la matière organique ((bois, végétaux, déchets organiques domestiques, agricoles ou industriels, boues d’épuration…). Le produit de cette dégradation devient après épuration, du biométhane aux caractéristiques similaires de celles du gaz naturel et en fait, ainsi, une énergie performante et innovante destinée à compléter le mix énergétique.
Cette solution parait très avantageuse. Les déchets et sous-produits agricoles jusqu’ici peu valorisés sont désormais très rentables. En effet la matière issue de la méthanisation est utilisée comme engrais tandis que le biogaz est destiné à de multiples supports.
Ainsi, il peut être disponible pour produire de la chaleur ou de l’électricité mais il peut, après avoir été épuré, être utilisé en guise de carburant. C’est LE débouché prometteur.
Le gaz naturel carburant
Les véhicules roulant au gaz naturel constituent un secteur dynamique de croissance, qu’Engie évalue à 20% dans le monde depuis les années 2000. De par la fiabilité de la technologie, la société française considère que la technologie est particulièrement bien adaptée « aux déplacements intra et inter-urbains, bus, bennes, transports routiers et véhicules utilitaires légers – et notamment pour la logistique du dernier kilomètre ».
Autre point intérêt et non des moindres à l’heure de la transition énergétique, le biométhane utilisé comme carburant permettrait une réduction des émissions de dioxyde de carbone de l’ordre de 80% par rapport aux carburants classiques.
C’est donc une solution intéressante pour toutes les métropoles qui cherchent actuellement à lutter contre la pollution locale de l’air d’autant qu’il n’émet quasiment aucune particules fines ni oxyde d’azote.