Entrant de plain-pied dans les objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre et de lutte contre le réchauffement climatique, le Gaz Naturel Compressé est un carburant qui a toute sa place dans le projet de transition énergétique porté par Ségolène Royal. Ses avantages en la matière sont nombreux, mais où en est l’Europe en termes d’infrastructures ?
Afin de maîtriser le réchauffement climatique, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le projet de transition énergétique prévoit de nombreuses actions dont certaines visant à favoriser la mobilité économe en énergie et les transports propres. Le diesel est ainsi vivement combattu à l’instar de ce qui va se pratiquer à Paris notamment pour les camions de livraison. Dans ce contexte, le gaz naturel sous sa forme compressée apparaît bel et bien comme un carburant de choix pour parvenir à atteindre de tels objectifs.
A ce titre, le développement de véhicules à la motorisation conçue pour fonctionner au GNC est un impératif que les industriels du secteur commencent à bien saisir, des marques leader comme Audi notamment mettant sur le marché des modèles performants roulant au gaz. Même si les pays européens ne sont pas encore pleinement dotés de stations de recharge, la France en compte pour l’instant 350 (pour 14 000 véhicules), l’Italie 1 000 et l’Allemagne planche sur 1 300 à l’horizon 2020. Avec l’émergence du bio GNV, l’essor de l’usage du gaz naturel devrait se poursuivre. Encore un peu de patience donc.