C’est toute la zone de Montpellier Méditerranée Métropole qui va désormais rouler au GNV, le Gaz Naturel pour Véhicules. L’agglomération vient en effet de donner vie à un ambitieux plan de remplacement de son ancienne flotte de bus de ville par des bus nouvelle génération qui utiliseront donc le gaz naturel comme carburant.
12 bus au total viendront en remplacement de l’ancienne flotte de 12 bus qui roulaient jusqu’à présent au diesel. Montpellier Métropole vient d’entrer dans une ère de plus grande sobriété environnementale en optant pour un carburant bien moins polluant que le diesel, émettant deux fois moins de CO2 et générant une émission de particules fines bien moindre et pour un niveau sonore également bien plus bas. Bref, que du bon côté GNV, ce carburant qui a désormais le vent en poupe.
Le lancement de la nouvelle flotte de bus a par ailleurs été inauguré de la manière la plus officielle qui soit en présence de Philippe Saurel, le Président de Montpellier Méditerranée Métropole et Maire de la ville Montpellier, d’Isabelle Gianiel la Vice-présidente de l’agglomération en charge des transports et de la mobilité et d’Abdi El Kandoussi le président de TaM (Société de Transport Alternatifs de Montpellier).
Au total, une enveloppe conséquente de 4 millions d’euros a été affectée à l’opération, chaque bus nécessitant une transformation technique chiffrée à près de 350 000€. Courant octobre, 6 bus seront lancés sur les lignes de transport, les 6 autres entreront en service pour janvier 2016.
L’essor du GNV
Si Montpellier a fait le choix depuis le début des années 2000 de rouler propre en utilisant le GNV pour ses transports publics, le cas de cette grande ville du Sud est représentatif de ce qui se passe dans le pays. Le GNV a de plus en plus le vent en poupe : des stations-service sont en cours d’ouverture sur l’ensemble du territoire avec une accélération du rythme des créations attendues d’ici quelques mois, les sociétés de transport poids-lourd passent également au gaz naturel, et d’autres villes comme Bordeaux, Toulouse, Paris, Lyon ou encore Marseille ont également fait le choix du GNV au détriment du diesel.
Autant de bons signes qui tendent à démontrer que la France a enfin bien saisi les enjeux environnementaux auxquels elle doit faire face, et le GNV est à ce titre un levier performant pour parvenir à juguler le réchauffement climatique, les émissions de particules fines et de gaz à effet de serre. La France qui peut par ailleurs s’appuyer sur l’expertise et le savoir-faire de fleurons de l’économie comme Engie (anciennement GDF Suez) en matière de développement de gaz naturel pour véhicules.