En pleine préparation de la conférence sur le climat, la COP21, Engie démontre tout son savoir-faire en matière de biogaz en ayant mis spécialement sur pied une chaudière haute performance afin de chauffer le site du Bourget qui accueille l’événement. Une vitrine internationale de la maîtrise technique de l’énergéticien français sur fond de recherche de solutions énergétiques sobres pour l’environnement.
L’impression Parc des expositions du Bourget est sur le point d’accueillir la COP21 du 30 Novembre au 11 décembre 2015. Une conférence internationale sur le changement climatique dont le but est de mettre en place une série de mesures visant à limiter le réchauffement climatique à +2°C seulement. C’est l’occasion toute trouvée pour Engie (anciennement GDF Suez) de démontrer tout son savoir-faire en solutions énergétiques sobres du point de vue environnemental. Et le biogaz entre de plain-pied dans ce mouvement. Engie vient ainsi de terminer de mettre en place une chaudière spéciale haute performance qui sera alimentée par ce biogaz et qui permettra de chauffer la moitié de la totalité des installations de la conférence. «Depuis le début, le groupe est un partenaire majeur de l’organisation de la COP21. Sur le plan opérationnel, nous avons donc réfléchi à proposer une initiative industrielle la plus pertinente, déclare Éric Lamendour, directeur des marchés tertiaires de la filiale d’Engie, « c’est-à-dire épousant toutes les préoccupations de la conférence, en termes à la fois de consommation maîtrisée, de réduction des émissions de CO2 et de diminution des oxydes d’azote.»
Démonstration technique & bénéfices environnementaux
A travers cette installation, Engie démontre sa maîtrise technique en la matière tout en soulignant les apports bénéfiques du gaz naturel et du biogaz en l’occurrence. Car pour mettre sur pied la chaudière, une année aura été nécessaire, les travaux ayant débuté dès l’automne 2014. Un prolongement du know-how du français qui avait été déjà sollicité par les pouvoirs publics britanniques lors des JO de Londres en 2012. A cette époque Engie avait bâti une bonne partie du réseau de chaleur et de froid des infrastructures olympiques.
Et avec cette nouvelle chaudière, c’est le biogaz qui est mis en avant. Ce gaz est issu de la méthanisation de déchets agricoles ou de boues d’épurations et autres résidus forestiers. Un gaz qui fait ainsi la part belle à la réutilisation de matières organiques, qui au lieu d’être brûlées sont recyclées pour alimenter en chaud les bâtiments publics ou privés. «Dans le cadre de cette chaudière conçue pour la COP21, nous sommes fiers d’avoir pu associer toutes les compétences du groupe, poursuit Éric Lamandour. Les avancées de cet outil sont bien réelles puisqu’il consomme 20% d’énergie en moins qu’une chaudière traditionnelle, que l’émission de ses particules fines sont divisées par quatre et que la production de gaz à effet de serre est diminuée à hauteur de 20%.»