Sous l’égide du programme PEEPOS, Engie vient de conclure un partenariat technologique et commercial avec le Port de Bordeaux tant pour les navires que pour les autres modes de transport.
Le programme PEEPOS (Port à Energie et à Economie POSitives) vise à mettre en place un mécanisme de transition énergétique et écologique dont le but est de limiter l’impact environnemental du transport fluvial et maritime de marchandises. Un programme acté sur une période de six ans allant de 2014 à 2020 et qui prend une nouvelle ampleur depuis que les négociations de la COP21 ont abouti sur un accord international visant à maintenir le réchauffement climatique en-deçà de 2°C. Dans ce contexte, le Grand Port Maritime de Bordeaux vient de conclure un partenariat avec l’énergéticien et gazier français Engie afin de mettre en place un ravitaillement en GNL (Gaz Naturel Liquéfié) au bénéfice des différents acteurs et partenaires du port commercial. Le but est ainsi de remplacer le mazout par le gaz comme carburant, générant deux fois moins d’émission de gaz à effet de serre que le pétrole et ses dérivés.
Donner un accès plus large au GNL
Engie et le Port de Bordeaux vont ainsi mettre en place d’ici quelques mois des mesures permettant de développer le GNL comme carburant via la mise en place de systèmes d’avitaillement pour les navires de compagnies nationales, européennes et internationales qui commercent avec ou transitent par la capitale girondine. Si les navires sont en premier lieu visés par cette entente, les autres modes de transport du Port de Bordeaux le seront également comme les camions fonctionnant au GNL. Le but de la manœuvre est ainsi de faire de Bordeaux un port dans lequel le GNL est accessible facilement et en continu. Parallèlement et quelque part également pour montrer l’exemple, le Port de Bordeaux compte très sérieusement remplacer sa propre flotte de navires par une nouvelle utilisant le gaz comme carburant.
Avec ce nouvel accord sur l’usage du GNL pour le transport maritime et fluvial de marchandises, le gaz semble bien faire une percée salvatrice pour l’environnement après les projets de développement similaires en Suède, Norvège ou encore aux Pays-Bas. Un mouvement de fond qui semble ainsi s’installer durablement et permettre de limiter l’impact environnemental de l’activité de transport en comparaison avec le mazout et le diesel.