Selon un représentant de la société Chevron, le processus d’exportation du gaz naturel liquéfié a redémarré en Angola.
L’annonce est intervenue par le biais d’un représentant de Chevron, principal acteur de la chaîne de production et d’exportation du pays. Le processus d’exportation du gaz naturel liquéfié reprend.
Nouvelles licences d’exploitation offshore de gaz
En effet, la Sonangol, société d’Etat en charge des hydrocarbures, vient de se voir délivrer par l’Etat des licences d’exploitation offshore de gaz, dans une zone située à 540 km des côtes du pays, a rapporté l’agence de presse portugaise Lusa. Grâce à ses droits, la Sonangol pourra produire et développer les hydrocarbures sur le bloc 2/15, qui s’étend sur 512,8 km et sur le bloc 6/15 d’une superficie de 34,085 km2. Les deux concessions sont respectivement octroyées pour six et trois ans (phase exploratoire) et 20 ans pour la production à partir de la date de déclaration de découverte commerciale de gaz naturel.
La compagnie a aussi annoncé avoir l’intention de procéder au développement du bloc 3, voisin du bloc 2/15, et également celle «d’identifier des ressources supplémentaires dans la zone». Le bloc 6/15 est, quant à lui, situé dans une zone très prometteuse car, étant logé à côté du bloc 6/06 qui a été déclaré commercialement viable après la phase initiale d’exploration.
Deux ans d’interruption
Cette nouvelle survient finalement, près de deux ans après que le pays ait été forcé de suspendre ses exportations de gaz naturel liquéfié en avril 2014, suite à une succession de fautes techniques dans les activités de la chaîne d’exportation. De nombreux acteurs ont aussitôt annoncé leur désir de voir les exportations reprendre au plus tard en avril 2016. Mais le porte-parole de la société Chevron, cotée à Wall Street, a refusé de commenter le calendrier de la première livraison tout en rassurant que la première exportation démarrera très bientôt.
Chevron détient une participation de 36,4 % dans la production de gaz naturel liquéfié en Angola. La compagnie d’Etat en charge des hydrocarbures, Sonangol, contrôle 22,8 % ; Total, BP et ENI détiennent chacune une participation identique de 13,6%. L’Angola est le second plus grand producteur de pétrole d’Afrique sub-saharienne, avec une production quotidienne estimée à 1,7 million de baril. Depuis 2013, il est devenu un pays exportateur de gaz.