Le groupe français spécialisé dans la construction et le génie civil a été retenu pour la mise sur pied de trois lots de gazoducs terrestres de l’imposant pipeline trans-adriatique.
Sécuriser et diversifier les approvisionnements en gaz naturel, c’est le but de la construction du vaste et imposant gazoduc trans-adriatique. Le TAP permettra de raccorder l’Europe au réseau de gaz en provenance du Caucase, et plus précisément en provenance des champs gaziers d’Azerbaïdjan, en l’occurrence celui appelé Shah Deniz. Un pipeline qui partira donc d’Azerbaïdjan pour se connecter au gazoduc déjà existant qu’est le Trans Anatolian Pipeline tout près de la frontière entre la Grèce et la Turquie. De là, il fera transiter le gaz azéri via la Grèce puis l’Albanie et sous la mer Adriatique pour finalement être réceptionné en Italie. Un gigantesque réseau de transport du gaz qui nécessite de tout aussi gigantesques travaux. Les grandes manœuvres sont déjà en cours mais il reste d’importants efforts à mener pour rester collé aux objectifs de mise en service de l’infrastructure, prévue aux alentours de 2018. C’est dans ce contexte que le groupe Vinci via sa filiale Spiecapag a été choisi pour participer aux travaux.
Un chantier d’envergure pour Vinci
Spiecapag, la filiale de Vinci, n’a pas été retenue sans raison. L’entreprise dispose en effet d’une expertise particulièrement reconnue et appréciée en matière de construction de sections de pipelines et de gazoducs. A ce titre, elle fait même partie des toutes premières acteurs au niveau mondial sur ce secteur d’activité hautement technique et stratégique. Pour ce qui est de sa participation dans la construction du TAP, Spiecapag aura ainsi la charge de mettre sur pied trois lots de gazoducs, dont l’un représente à lui-seul non moins de 185 km de réseau entre les villes de Kipoi et Kavala en Grèce. Quant aux deux autres tronçons du gazoduc, les équipes de Spiecapag travailleront cette fois en Albanie, de Bilisht à Topoje.
Le directeur général de Spiecapag, Jean-Claude Van de Wiele, se félicite de l’obtention du marché et témoigne par ailleurs dans un communiqué officiel publié dans les colonnes du site de Vinci que les équipes de l’entreprise sont d’ores et déjà opérationnelles. Le DG de l’entreprise déclarant : « nous avons débuté la mobilisation de nos équipes pour permettre le démarrage des travaux à la mi-2016 ».
Les choses vont donc bon train pour l’Europe qui grâce à ce gazoduc pourra (enfin) se dégager de l’emprise moscovite sur son filon d’approvisionnement en gaz naturel. Annoncé à maintes reprises, la recherche de nouvelles sources d’approvisionnement se concrétise un peu plus encore avec l’entrée dans cette nouvelle phase de travaux de raccordement du gaz azerbaïdjanais aux chaudières européennes.
