L’Algérie, en pleine crise économique suite à la chute des prix du pétrole, va peut-être respirer un peu plus grâce à l’achèvement de son plan de développement des champs de gaz.
La dernière étape du plan de développement des champs de gaz en Algérie est lancée. En effet, la compagnie pétrolière britannique BP a annoncé la mise en production du champ du Sud, lui-même recouvrant quatre champs de gaz sec: Gour Mahmoud, In Salah, Garet el Befinat et Hassi Moumene. D’après la compagnie britannique, le développement de ce champ de production permettra le maintien d’une production à hauteur de 9 milliards de mètre cubes par an.
BP satisfait de la collaboration débutée en 2004
Le responsable de la zone Afrique du Nord de BP, Hesham Mekawi est un homme satisfait : « Le démarrage des travaux de production des champs du sud est un symbole important de la qualité du partenariat de longue date que nous avons noué avec la Sonatrach et Statoil mais aussi la preuve de l’engagement de BP à investir sur le long terme en Algérie. Je suis heureux et je félicite toute l’équipe de In Salah Gas pour cette importante réalisation qui va soutenir la production pour les années à venir. C’est aussi un gage sur les intentions de BP à poursuivre ses investissements en Algérie« .
Loin de l’époque de la crise pétrolière, le projet In Salah Gas, qui fait partie de la joint-venture In Salah Gas entre Sonatrach, BP Algérie et le norvégien Statoil, a été lancé dès 2004. La première phase avait consisté à ce moment-là, à exploiter trois champs dans le nord de la région : Krechba, Teguentour et Reg. La production devrait se poursuivre jusqu’en 2018 avec, au total, le forage de 26 puits de prévu, dont la production sera principalement destinée à l’exportation vers le sud de l’Europe.
Un projet bien plus vaste
BP l’a annoncé. La société compte poursuivre son engagement en Algérie mais surtout ses investissements. Ainsi, l’installation d’une usine de traitement de gaz près de Hassi Moumene et la construction de 150 km de gazoduc pour l’exportation du gaz naturel sont à l’ordre du jour.
L’autre objectif est comptable. Il faut que la production augmente. Cela devrait être le cas dans les deux prochains mois par la mise en route des puits de Hassi Moumene, Garet et el Befinat, permettant ainsi de porter la production à 14,1 millions de mètres cubes de gaz par jour. Le projet In Salah Gas devrait pouvoir ainsi récupérer, à terme, près de 160 milliards de mètres cubes de gaz d’après des sources de BP.