Kosmos Energy a communiqué sur la découverte récente d’un gisement de gaz naturel au large de Dakar, au Sénégal.
La nouvelle a été annoncée par Kosmos Energy complétée par un communiqué du Ministère de l’Energie et du Développement des Energies Renouvelables sénégalais. Un gisement de 140 milliards de mètres cubes a été découvert au large de Cayar, situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Dakar.
Troisième découverte
C’est la troisième découverte pour la société américaine sur le territoire sénégalais. Cette fois, c’est le puit dénommé Téranga-1, dans le l’ensemble Cayar Offshore Profond, d’une profondeur de 4485 mètres et recouvert de 1800 mètres d’eau. Ici, c’est cinq puits d’exploration ont été creusés avec un taux de réussite de 100%. Kosmos Energie détient dans ce puit, une participation de 60%. La société américaine est associée à deux autres compagnies, Timis Corporation Limited (30%) et la Société des Pétroles du Sénégal (10%).
Pour le CEO de Kosmos Energy, « le succès continu de nos opérations d’exploration démontre que nous avons ouvert un bassin offshore de grande envergure à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal, détenant un potentiel de ressources de classe mondiale« . Ce n’est qu’un début. Rappelons-nous, en janvier dernier, le chiffre de 17.000 milliards de pieds cubes de gaz étaient avancés comme étant potentiellement retenus dans les différents blocs au large du Sénégal et de la Mauritanie.
Les Etats gaziers forts de l’Afrique
Avec cette nouvelle découverte, le Sénégal, comme la Mauritanie finalement, confirment véritablement leur nouveau statut comme Etats gaziers de l’Afrique. D’autant que l’union fait la force. Et les deux pays collaborent largement en mettant en place une répartition des charges et un partage des revenus à parts égales !
Mais désormais, la priorité n’est plus au forage. Il est temps de récolter. Alors même si l’exploration se poursuit, il est l’heure, selon le communiqué du ministère de travailler à « un cadre pour la délimitation, l’évaluation, le développement et l’exploitation des ressources communes d’hydrocarbures dans la zone frontalière des deux pays ».