A l’instar d’Engie ou de Total, le groupe Bouygues entend bien peser sur le marché mondial du gaz naturel. Il se développe justement un peu plus encore en Côte d’Ivoire. Un pays très demandeur et tout aussi prometteur.
Miser sur le gaz naturel à la fois comme énergie d’avenir et comme relais de croissance. La stratégie du groupe Bouygues sur la question semble un peu plus claire depuis qu’il a révélé qu’un deuxième round d’investissement des plus conséquents était sur le point d’être réaliser en Côte d’Ivoire. Car si on connait plutôt sur le marché mondial du gaz naturel les Engie, Total, Gazprom, BP et consorts, la percée de Bouygues en Afrique n’a rien d’anodine.
Déjà très impliqué en Afrique, le groupe plus connu sur le secteur du BTP n’en est pas à son coup d’essai sur le créneau de l’exploration et de l’exploitation de gisements de gaz naturel. Car en Côte d’Ivoire, le groupe détient déjà 40% des parts dans le plus grand gisements du pays, le CI27. Un gisement si conséquent qu’il représente plus de 65% des quantités totales de gaz naturel extraite. Fort de leur bon positionnement sur ce gisement, Olivier et Martin Bouygues entendent bien enfoncer le clou un peu plus encore : les hommes d’affaires viennent ainsi d’annoncer que le groupe aller injecter 1 milliards de dollars supplémentaire sur le fameux gisement. Avec cet investissement, le but est dans un premier temps de pouvoir éponger la demande intérieure. Et les quantités sont telles, qu’au moins une décennie de consommation est à la clé
Mais les ambitions de Bouygues ne s’arrêtent pas là pour autant. Non, car le gouvernement ivoirien vient en effet de lui accorder de nombreux nouveaux permis d’exploration et d’extraction.
En parallèle, le groupe vient de se plier aux recommandations du FMI qui lui a demandé de revoir ses prix de vente à la baisse. Chose faite puisque comme le confiait un membre du gouvernement : « la Côte d’Ivoire achètera désormais le million de BTU (27,6 m3) de gaz naturel à 5,5 dollars, ce qui représente une économie de 160 millions de dollars pour le budget de l’Eléphant ».