Le groupe gazier et énergétique français Engie a fait savoir qu’il comptait accélérer l’implantation des stations-service fournissant du GNV en France. De nombreuses nouvelles unités verront rapidement le jour afin de favoriser l’essor de ce carburant alternatif bien moins polluant que le diesel.
Comment stimuler le marché du gaz naturel véhicules (GNV) ? En dopant l’offre en point de ravitaillement. Le crédo d’Engie pour favoriser l’essor du gaz naturel carburant est clair : il faut plus, bien plus même, de stations-service GNV. GNVert, la filiale d’Engie (anciennement GDF Suez) a fait savoir au cours du mois de mars que vingt nouvelles stations de GNV verraient rapidement le jour sur l’intégralité du territoire de l’Hexagone d’ici douze mois à peine.
L’objectif du groupe est ainsi de faire du GNV et du BioGNV (son pendant renouvelable) une solution de choix pour remplacer les camions, poids lourds et autre bus et camions de transport collectif ou de transport de marchandises roulant jusque là au diesel. Car le GNV et le BioGNV ont des vertus écologiques bien supérieures à celle du diesel : 95% d’émission de particules fines en moins et une diminution de plus de 25% des rejets de CO2dans l’atmosphère. Et en prime, les motorisations au gaz naturel sont bien moins bruyantes que les motorisations diesel. Il s’agit d’ailleurs par là d’un enjeu environnemental de première importance car le transport routier représente près de 50% des émissions d’oxydes d’azote, 94% des émissions de CO2 dont 27% rien que pour les poids lourds.
Un développement continu des stations-services GNV
Sur les 20 nouvelles stations GNV qui seront implantées en France, douze fourniront du Gaz Naturel Comprimé (GNC) ainsi que du BioGNC (issu de la décomposition de déchets organiques – boues d’épurations, résidus d’exploitations agricoles et forestières -). Les neuf autres stations seront quant à elles spécialisées en Gaz Naturel Liquéfié (GNL) et Gaz Naturel Liquéfié regazéifié (GNLC).
Le groupe gazier et énergétique français poursuit ainsi le travail initié l’an dernier lorsqu’il avait fait savoir qu’il comptait investir non moins de 100 millions d’euros d’ici 2020 pour la création de 100 nouvelles stations GNV partout en Europe, participant ainsi au projet LNG Blue Corridor. Sur la centaine de stations, 50 sont prévues rien qu’en France. Rappelons qu’à l’heure actuelle, Engie contrôle via sa filiale GNVert 140 stations délivrant du GNV parmi lesquelles 40 sont des stations publiques fournissant du GNC et 4 du GNL.
Engie confirme ainsi son ambition d’œuvrer pour la transition énergétique en France depuis les accords de Paris dans le cadre de la Cop21 et ce en promouvant le gaz naturel comme énergie alternative de choix au diesel et à l’essence.