Le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB) a conclu un partenariat avec Cap Vert Energie dans le but de lancer la construction d’une unité de production de biométhane dans le périmètre du port. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du PEEPOS.
Avec un transit maritime de près de 9 millions de tonnes et plus de 55 000 conteneurs, le Grand Port Maritime de Bordeaux est le 7ième port de France. Son impact sur l’environnement se doit d’être maîtrisé, et des actions concrètes doivent être menées pour s’inscrire dans le programme PEEPOS, Port à énergie et à économie positives. C’est dans ce contexte que la ville de Bordeaux et le GPMB ont conclu un partenariat avec la société Cap Vert Energie, basée à Marseille.
Le but ? créer une unité de biométhanisation dans le périmètre direct du port afin de valoriser les biodéchets générés par l’activité du port dans sa globalité : port de plaisance mais aussi port commercial. Une initiative bénéfique pour l’environnement et la maîtrise de l’impact environnemental de l’activité portuaire. Le port maritime de Bordeaux, à l’instar des autres ports maritimes français, sont au cœur d’une importante activité industrielle et logistique qui génèrent des quantités massives de déchets organiques. Les valoriser en énergie s’impose désormais comme une nécessité afin d’inscrire le port de Bordeaux dans la thématique du port du futur.
Le biométhane qui sera produit à partir des déchets organiques générés par le port sera injecté dans le réseau gazier afin d’être directement utilisé en guise d’énergie de chauffage pour les sites industriels proches ou en temps que carburant. Dans un cas comme dans l’autre, la priorité sera donnée aux entreprises et institutions géographiquement proches du port afin de maximiser les bénéfices environnementaux.
Le Grand Port Maritime de Bordeaux a retenu Cap Vert Energie en raison du savoir-faire et de l’expérience de l’entreprise en matière de biométhanisation. Le groupe vise en effet comme objectif d’atteindre une puissance installée de 18MWe pour valoriser 600 000 tonnes de matière organique / an d’ici à 2022.