Une étude rendue publique par le consortium Gas for Climate met en avant les bénéfices très net du gaz renouvelable au sein de l’Union Européenne. Le biométhane et l’hydrogène renouvelable joueraient un rôle majeur d’un point de vue climatique et économique.
Depuis les accords climatiques de Paris, les états membres de l’UE se sont engagés à mettre en place les mesures nécessaires pour limiter le réchauffement climatiques à 2°C maximum.
C’est dans ce contexte que le gaz renouvelable – hydrogène renouvelable et biométhane – peuvent jouer un rôle majeur selon l’étude publiée par le consortium Gas for Climate. Gas for Climate est composé de sept compagnies énergétiques et gazières de premier plan en Europe, Enagás, Fluxys Belgium, Gasunie, GRTgaz, OGE, Snam et TIGF, ainsi que de deux associations industrielles spécialisées dans la filière du biométhane : European Biogas Association et Consorzio Italiano Biogas.
Le consortium a mandaté le cabinet d’études Ecofys afin de mesurer l’impact environnemental et économique de l’usage du gaz renouvelable, dans un contexte où l’UE s’est engagé à atteindre la barre de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050.
Et les résultats de l’étude sont plus que satisfaisantes puisque le rapport démontre qu’il est possible d’augmenter sensiblement le production de gaz renouvelable d’ici 2050 de plus de 120 milliards de mètres cubes par an. Et en utilisant cette énergie verte pour le chauffage des bâtiments, la production d’électricité ou encore pour le secteur des transports lourds, l’Europe pourrait économiser quelques 140 milliards d’euros par an.
Pascal de Buck, CEO de Fluxys Belgium explique : «Nous sommes engagés à atteindre un objectif d’émissions nettes nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050 en conformité avec l’Accord de Paris. Le gaz renouvelable utilisé dans les infrastructures gazières aura un rôle clé pour que l’Europe puisse tenir ses engagements climatiques. »
« Nous entendons faciliter un large déploiement de la production européenne d’hydrogène renouvelable et de biométhane, pour qu’elle soit transportée, stockée et distribuée par les infrastructures gazières existantes en complément de la production d’électricité d’origine renouvelable. Cette stratégie permettrait à l’Europe d’atteindre les objectifs de Paris à moindre coût, tout en améliorant la sécurité d’approvisionnement énergétique. »