Alors que la France vise la mise en circulation de 1 000 bus hydrogène à l’horizon 2023, l’Union des groupements d’achats publics (UGAP) vient de faire franchir un cap à ce plan lors des Journées Hydrogène dans les Territoires.
C’est au cours de la septième édition des Journées Hydrogène dans les Territoires organisée à Marseille début juillet que l’UGAP a fait une annonce qui est de nature à faire atteindre l’objectif de mise en circulation de 1 000 bus hydrogène d’ici 2023. Car l’organisme a fait savoir que la centrale d’achat allait désormais proposer aux collectivités territoriales qui le souhaitent de travailler ensemble à la création d’offres – « co-prescription » – attractives visant à faire équiper les villes et agglomérations françaises en bus fonctionnant grâce à l’hydrogène.
Cette annonce a été saluée par les acteurs du filon de même que par les collectivités car l’entente proposée par l’UGAP va permettre d’accélérer sur l’atteinte de cet objectif qui promeut une mobilité urbaine propre et durable.
Il s’agirait en fait de dupliquer une formule qui a déjà fait ses preuves, en l’occurrence sur le segment des véhicules utilitaires électriques mais sur le créneau du bus hydrogène cette fois. Jean-Marc Borne, le président de l’UGAP déclarait à l’occasion de l’événement : « La motorisation électrique s’est largement développée pour les 2 roues et véhicules légers. Pour les transports en communs nous proposons des modèles hybrides et électriques. Aujourd’hui, il est naturel que l’UGAP, qui vend plus de 25 000 véhicules par an, s’intéresse à une nouvelle technologie hydrogène qui relève d’une stratégie écologique autant qu’industrielle »
L’association nationale de l’hydrogène (AFHYPAC) salue cette annonce qui va permettre aux villes de France de s’équiper plus facilement, plus rapidement et selon un modèle économique plus intéressant en bus hydrogène.
Valérie Bouillon-Delporte, vice-présidente de l’AFHYPAC explique que « Pour répondre aux impératifs environnementaux et de lutte contre la pollution, nous voulons que les bus hydrogène deviennent une option comme les autres pour les collectivités qui renouvellent leur flotte. Mais nous souhaitons aussi encourager le développement d’une offre française, et ceci suppose de donner aux constructeurs des perspectives intéressantes de marché sur les quatre prochaines années. Dans ce contexte, l’annonce de l’UGAP est une étape décisive »