Entre la transition énergétique d’un côté et des avantages financiers de l’autre, la CRE plaide pour un développement plus soutenu du gaz vert en France.
Voilà un message des plus positifs envoyé aux professionnels du biogaz : la CRE croit fermement aux bénéfices du gaz vert pour la France. Car dans son rapport sur le « verdissement du gaz » publié le 9 juillet, l’institution rappelle que le gaz renouvelable a une très belle carte à jouer en matière de transition énergétique; et fait même un appel du pied aux pouvoirs publics pour qu’ils accélèrent, renforcent et développent leur soutien à la filière.
Jean-François Carrenco, le président de la CRE, a notamment déclaré que « le gaz renouvelable est une solution, avec d’autres, du bouquer énergétique de la France » et de rajouter que « le biométhane à un rôle à jouer dans le mix énergétique français ».
Mais est-ce que cette nouvelle forme de gaz a une place prépondérante et grandissante à tenir? La CRE répond par l’affirmative si tant est que les pouvoirs publics se donnent les moyens de « mobiliser les bio-ressources ».
Pour rappel, la loi sur la transition énergétique issues des accords climatiques de Paris de 2015 vise l’atteinte de 10% de gaz vert d’ici 2030, biogaz et hydrogène renouvelable compris. Le rapport de la CRE fait mention du fait qu’un tel objectif est « accessible, compte tenu de la dynamique engagée et du nombre de projets en cours ».
La CRE croit aux avantages du gaz vert
Le rapport de la CRE met par ailleurs en avant le fait que l’optimisation et la maximisation de la valorisation des déchets organiques issus de l’industrie agro-alimentaire et des ménages donnerait la possibilité à la France de produire davantage de gaz vert. A tel point que l’objectif initial des 10% serait rapidement atteint et dépassé.
Dans le même temps, cette intensification du soutien des pouvoirs publics aurait comme autre intérêt de mettre en place une économie d’échelle, via une industrialisation maîtrisée de l’ensemble de la chaîne de valeur.
A la clé pour les consommateurs de belles économies financières. Le prix de l’énergie diminuerait significativement, que cela soit pour un usage domestique, professionnel ou dans le cadre d’une politique de transport.