Les 20 milliards d’euros ont couvert le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité pour les particuliers et les TPE abonnées au tarif réglementé.
L’ardoise des boucliers tarifaires sur les prix du gaz et de l’électricité est très lourde. Lancé par l’Etat afin de modérer l’impact de la hausse des prix du la facture de gaz et d’électricité, les boucliers ont coûté 20,4 milliards d’euros nets, d’après la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Cette somme à couvert le plafonnement et l’amortisseur proposé au cas par cas aux entreprises, dans un contexte d’explosion des prix liés à la reprise post-Covid-19 et à la guerre en Ukraine. Elle concerne la période 2021-2024, mais surtout les années 2022 et 2023.
D’autres mesures avaient aussi été déployées à l’époque comme l’indemnité carburant et le chèque énergie. La Cour des comptes a précisé que l’Etat devrait acquitter 36 milliards d’euros net entre 2021 et 2024 au titres des divers programmes de soutien aux consommateurs. Sur les 26,3 milliards d’euros de coût brut comptabilisés par la CRE, 21,5 milliards ont été dédiés à l’électricité et 4,8 milliards au gaz.
Le renouvelable a engendré 6 milliards d’euros de recettes
Les énergies renouvelables ont toutefois rapporté 5,9 milliards d’euros à l’Etat entre 2022 et 2023. Résultat : le coût net des boucliers énergétiques est de 20,4 milliards, a précisé la CRE lors de son point annuel sur les charges de service public de l’énergie (CSPE).