GrDF a travaillé de concert avec de nombreux acteurs du département girondin concernés par la thématique du GNV – Gaz Naturel Véhicule – pour mettre au point un schéma de développement de station services spécialisées. Rien que sur le département, une quinzaine ont été clairement identifiées comme potentiellement réalisables au cours de la période 2020 – 2025.
GrDF s’active sur le tous les fronts en France pour développer le GNV et le BioGNV comme une alternative forte et durable aux autres carburants. La filiale d’Engie travaille au niveau local pour faire émerger des projets d’implantation de stations GNV. C’est le cas notamment en Gironde où le groupe a pris part à une rencontre du « Club Mobilité GNV » réunissant des élus locaux aux côtés d’acteurs tels que l’Ademe, TIGF ou encore l’Agence locale de l’énergie et du climat (ALEC).
Ensemble, ils ont planché sur la possibilité d’essaimer un nombre significatif de stations-services spécialisées et/ou délivrant également du GNV mais aussi du BioGNV. Densité et importance du trafic des poids-lourds, implantation d’entreprises spécialisées en logistique, raccordement possible aux sites de méthanisation ou encore proximité du réseau gazier comptent parmi les critères qui sont entrés en ligne de compte. A l’arrivée, le groupe de travail a identifié non moins de 15 stations GNV potentiellement créables dans le département. Elles seraient situées stratégiquement autour de Bordeaux et sur des axes routiers pointant vers Paris et le sud du pays. Autant d’autoroutes et de routes nationales qui drainent un trafic élevé tout au long de l’année. En parallèle, des stations proches des centres urbains cette fois seraient déployées. Au total, 15 nouvelles stations GNV pourraient rapidement être mises sur pied, entre 2020 et 2025.
Des opérateurs tels que Total, Shell, Air Liquide ou encore Endesa auraient d’ailleurs déjà fait preuve d’un intérêt marqué pour de tels projets.
La rencontre a été l’occasion de remettre sur la table l’appel à projets régional lancé en Nouvelle-Aquitaine. Un processus à coup double dont le but est à la fois de permettre de financer la création de stations GNV mais aussi d’apporter une aide aux professionnels du transport désirant faire migrer leur flotte de camions poids-lourds roulant au diesel vers de nouveaux tournant au GNV. Un appel à projets ambitieux qui prévoit de financer jusqu’à 200 camions chaque année.
Cette réunion de travail en Gironde fait écho à une réunion similaire qui s’est tenue quelques mois auparavant en région PACA. Sur ce territoire là également, un potentiel importants de créations de stations GNV a été détecté. On touche là à l’un des principaux leviers de développement du GNV et du BioGNV, à savoir les points de ravitaillement.
