Souhaitant s’imposer comme une des mégalopoles les plus durables au monde, Los Angeles vient de faire l’acquisition de près de 300 bus de transport public qui rouleront au GNC d’origine renouvelable.
Los Angeles peut d’ores et déjà se vanter de tourner à 67% d’énergie renouvelable dans son mix énergétique, et pourtant la ville de Californie veut encore mieux faire. Elle veut mieux faire surtout dans un contexte dans lequel le président Trump est revenu sur les accords de la Cop21 de Paris, le gouverneur de Californie réitérant sa volonté de faire de l’état un exemple en la matière. Pour donner forme à ces ambitions, gage à la ville de plus de 40 millions d’habitants et de près de 200 km de rayon de trouver des solutions performantes. Délaisser le diesel au profit du gaz naturel en est une. Et lorsque ce gaz est d’origine renouvelable, le pari est gagné.
Alors que Los Angeles dispose déjà de la plus grande flotte de bus roulant au gaz naturel des Etats-Unis, elle vient de faire l’acquisition de 295 nouvelles unités fonctionnant toujours au GNC (Gaz Naturel Compressé). Une option d’achat pour 305 exemplaires supplémentaires a même été déposée pour préparer l’avenir. C’est par le biais de LA Metro, le gestionnaire des transports publics de la ville, que l’opération a été réalisée. La candidature de la ville aux JO 2024 n’y est certainement pas pour rien mais toujours est-il que la pollution atmosphérique dans la cité des anges est une vraie problématique, surtout avec l’été qui vient d’arriver.
Du gaz renouvelable en guise de carburant
Pour enfoncer le clou et offrir un bilan environnemental et énergétique supérieur, le gaz sera d’origine 100% renouvelable. Du biogaz qui sera délivré par le spécialiste US du secteur Clean Energy Fuels Corp., acteur de référence du biométhane d’origine organique.
Le pari pour Los Angeles est avec cette acquisition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 900 000 tonnes métriques par rapport au diésel en cinq années. En prime, ces nouvelles motorisations permettront de faire chuter de de 90% le taux de dioxyde d’azote (NOx) toujours en comparaison au diesel.
Si l’option d’achat se concrétise bel et bien, Los Angeles serait la première ville au monde à faire rouler 600 bus de ville au biogaz.