L’Association française du gaz (AFG) a récemment annoncé la création d’une plateforme professionnelle pour faire la promotion du gaz naturel liquéfié en guise de carburant.
Présidée par Jérôme Ferrier, l’Association française du gaz (AFG) plaide en faveur d’un usage beaucoup plus marqué du gaz naturel à inscrire au sein de la transition énergétique. L’énergie a en effet une belle carte à jouer du point de vue environnemental en comparaison avec le pétrole et le charbon, deux énergies qui ont un impact plus néfaste sur l’environnement, l’émission de GES et le réchauffement climatique. Remplacer le charbon par le gaz naturel dans les centrales thermiques pour la production d’électricité compte parmi les mesures prônées par l’AFG.
Mais le gaz naturel liquéfié cette fois pourrait s’avérer être une excellente option également dans l’activité de transport. Un GNL carburant en l’occurrence qui affiche des performances environnementales bien supérieures à celles du fioul lourd utilisé en transport maritime et fluvial. C’est pour cette raison que l’association a décidé de créer une grande plateforme professionnelle dédiée à la promotion du GNL carburant précisément dans le secteur du transport maritime et fluvial de marchandises. Un regroupement d’acteurs phares du secteur qui « a pour ambition de promouvoir le développement de l’usage du GNL carburant maritime et fluvial et le déploiement des installations de soutage en France » comme mentionné dans le communiqué de presse.
Des acteurs de premier plan du gaz naturel dans la plateforme
Si beaucoup de chemin reste encore à faire pour imposer le GNL comme carburant de choix en remplacement du fioul, cette nouvelle plateforme peut toutefois compter sur des acteurs de premier plan. Engie, Total, Gas Natural Fenosa, GTT mais aussi Dunkerque LNG, Grand Port Maritime de Dunkerque Brittany Ferries, CMA-CGM ou encore l’Union des ports de France entre autre comptent parmi les membres actifs de ce nouveau groupement.
Mis à part le rôle de promoteur, la plateforme « assurera l’animation de la filière, aidera au montage des projets, à l’obtention de leurs financements ». Un rôle d’accompagnateur en somme qui devrait permettre d’accélérer la cadence sur l’usage du GNL carburant. Un soutien bienvenu puisque les transporteurs maritimes et fluviaux devront nécessairement faire migrer leur flotte de navires vers de nouveaux fonctionnant au GNL. Un « coup de pouce » est donc plus que bienvenu.
Le président de l’AFG tenait également à rappeler les bénéfices d’utilisation du GNL carburant qui présente » l’intérêt de préserver la qualité de l’air en émettant une faible quantité d’oxydes de soufre, d’oxydes d’azote et de particules fines et, en réduisant celles de CO2 d’environ 25%. Il apparait ainsi comme le meilleur moyen de répondre aux objectifs ambitieux de réduction des émissions du secteur maritime mis en place par l’Union européenne et également portés par l’Organisation maritime internationale ».