La métropole grenobloise a fait un pas de géant dans le déploiement du GNV carburant pour les bus et sa flotte de transport public. Elle a également fait de la promotion auprès d’acteurs privés et pris des mesures drastiques en ce qui concerne les motorisations diesels.
Le GNV carburant, c’est l’avenir. C’est en substance le message que sont venus faire passer les responsables de Grenoble Métropole aux transporteurs routiers privés venus à l’invitation de la métropole à une journée d’information et de sensibilisation au sujet du gaz naturel carburant. Une journée centrée autour de la présentation des solutions GNV pour les transporteurs privés, sur le développement actuel et futur de ce carburant alternatif ainsi que sur l’offre en véhicules GNV et les avantages qu’ils offrent.
Et pour donner encore plus du poids au message passé lors de cette journée, la Métropole Grenobloise a pu compter sur l’aide de GRDF, du Syndicat mixte des transports en commun (SMTC) ainsi que sur celui de la Fédération nationale des transports routiers et Transport logistique. Autant dire que Grenoble et son agglomération prennent le sujet du développement du gaz naturel carburant très au sérieux. Et pour cause car il est à ce jour le carburant alternatif à l’essence et au diesel le plus performant, le plus attractif économiquement et le plus sobre sur le plan environnemental avec une belle diminution des rejets de CO2 et une nette diminution des émissions de particules fines. D’autant que des dispositifs fiscaux attractifs sont en place en France pour les entreprises souhaitant faire migrer leur flotte de véhicules vers du GNL.
Grenoble montre l’exemple et prend des mesures en conséquence
Comment inciter encore un peu plus les transporteurs privés à passer au GNL ? D’une part en montrant l’exemple et d’autre part en prenant des mesures fermes. La métropole grenobloise dispose déjà d’une flotte de bus du SMTC roulant pour près d’un tiers au GNL. Une proportion qui ne cessera d’augmenter jusqu’en 2020, période à laquelle ce seront 100% des bus de transport public et des véhicules de la ville (ramassage des déchets, voiries…) qui seront remplacés par des modèles GNV.
Mais la métropole de Grenoble a également pris des mesures qui s’imposaient pour la diminution de la pollution atmosphérique dans cette zone géographique. Dès le 1er janvier 2017, les utilitaires et camions âgés de plus 20 ans ainsi que les poids-lourds de plus de 15 ans n’auront plus le droit de circuler dans le centre-ville. Les transporteurs privés routiers équipés de vieux véhicules fonctionnant au diésel n’auront donc plus le droit de cité. Une mesure qui n’est pas allée sans soulever des mécontentements du côté des acteurs privés de la filière mais une mesure nécessaire.