Il s’agit du 6e mois consécutif de baisse de ces tarifs, baisse qui va encore satisfaire les consommateurs.
Les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie (ex-GDF Suez) à 6,4 millions de consommateurs, baisseront en moyenne de 3,22% hors taxes en mars, a indiqué mardi la Commission de régulation de l’énergie. Il s’agit du sixième mois consécutif de baisse de ces tarifs, qui ont diminué en moyenne de 15,4% depuis le 1er janvier 2015, a précisé le gendarme français de l’énergie dans un communiqué.
Six mois de baisse consécutifs
Le 1er mars prochain, ils se replieront donc de 3,3% pour les foyers se chauffant au gaz, de 1,1% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, et de 2% pour ceux qui en ont un double usage cuisson et eau chaude. Voilà pour le détail. Pour l’explication, elle est similaire aux mois précédents.
Selon le régulateur, cette nouvelle baisse répercute l’évolution à la baisse ces coûts d’approvisionnement dans un contexte de faiblesse des prix du gaz sur le marché de gros, dans le sillage du pétrole. En effet, les tarifs réglementés du gaz consistent en un prix de détail, qui n’inclut pas encore les diverses taxes, mais comprend les coûts d’approvisionnement d’Engie et sont révisés mensuellement.
Très exactement, « elle s’explique par la forte baisse des indices mensuels du prix à terme du gaz sur le marché de gros des Pays-Bas (principal indice de la formule tarifaire) et sur celui du marché français PEG Nord (Point d’échange de gaz Nord), pour le mois de mars 2016 par rapport au mois de février 2016 », selon les termes précis du communiqué de l’autorité régulatrice.
Ouverture du marché à la concurrence
Depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l’ancien monopole et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents.
S’ils subsistent pour les particuliers, ces tarifs ont été totalement supprimés au 1er janvier pour les clients professionnels du gaz naturel et de l’électricité, qui ont dû obligatoirement souscrire une offre à prix libre.
6,4 millions de consommateurs sont néanmoins encore concernés par cette « bonne » nouvelle. Les clients qui ont souscrit un contrat à prix de marché fixe ne sont concernés ni par les baisses, ni par les hausses du tarif réglementé pendant la durée de leur contrat.