Les Franciliens se sont très largement prononcés en faveur de l’utilisation du gaz naturel comme carburant selon un récent sondage de l’IFOP. Une conscience environnementale en émerge tout comme le manque cruel d’infrastructures GNV (Gaz Naturel Véhicule).
A l’initiative du Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Île-de-France (Sigeif) ainsi que de GRDF (groupe Engie), le sondage effectué par l’institut de référence IFOP est des plus encourageants. Car les Franciliens se disent d’une part très favorables au développement de véhicules roulant au GNV (pour 95% d’entre eux) et d’autre part enclins à changer leur véhicules pour un nouveau modèle hybride ou roulant au gaz (80%). Des sondages d’opinion qui sont des plus encourageants pour prendre part activement aux engagements de la Cop21, réduire l’empreinte et l’impact environnementaux de l’activité de transport, pour diminuer la pollution atmosphérique. D’autant que l’étude atteste en préambule de l’efficacité du gaz naturel carburant pour les 18 millions de véhicules qui l’utilisent dans le monde entier.
Préoccupations environnementales et manque d’infrastructures
Mais ce qui ressort également de cette enquête, ce sont les préoccupations environnementales des personnes interrogées. Et là encore, les résultats sont plus que satisfaisants. Car si les Franciliens se disent prêt à rouler au gaz naturel, ce n’est pas tant pour réaliser de substantielles économies que pour œuvrer à la protection de l’environnement. Ils sont ainsi 76% à pointer du doigt le transport routier comme l’une des causes principales de la pollution, 65% estiment que la mise en place d’un réseau de transport public propre est alors une nécessité pour lutter contre le réchauffement climatique. Mieux encore, 48% se prononcent en faveur d’un déploiement plus intense des carburants alternatifs comme le gaz naturel mais aussi le biogaz.
Pour autant, là où le bât blesse, c’est du point de vue du maillage des infrastructures de recharge en gaz naturel. La France est encore en retard, très en retard même sur la question en comparaison avec nos voisins proches tels que l’Italie notamment. Les choses avancent cependant depuis quelques mois, les stations GNV étant mises sur pied un peu partout en France. Un grand effort reste toutefois à faire pour que la question du ravitaillement en GNV et BioGNV ne soit plus problématique comme elle peut encore l’être aujourd’hui. Une volonté publique et politique permettra de pallier ce défaut en infrastructure pour que le gaz naturel carburant s’impose durablement comme une alternative performante et hautement compétitive aux carburants traditionnels.