La délégué à l’environnement du parti Les Républicains s’est déclarée en faveur de l’exploitation du gaz de schiste en France. Pour autant que des techniques alternatives à la fracturation hydraulique soient mises au point.
C’est un soutien de plus à la filière du gaz de schiste en France, un soutien qui vient s’ajouter à celui notamment d’Alain Juppé ou de Christian Bataille (PS). Maud Fontenoy s’est ainsi déclarée très favorablement pour le déploiement de l’activité dans le pays. Mais pas à n’importe quel prix, pas sans rechercher un compromis acceptable pour le respect de l’environnement.
Car pour l’ancienne navigatrice désormais très engagée dans la lutte de protection de l’environnement qui est également porte-parole de l’Unesco, il s’agit plutôt de développer le gaz de schiste « avec des techniques non polluantes ». Ajoutant même de manière très claire au sujet de la controversée technique du fracking « on ne veut pas de la fracturation hydraulique ».
A ce titre, la déléguée du parti Les Républicains (anciennement UMP) s’étonne de voir le pays ne pas chercher de nouvelles techniques, ne pas investir dans des travaux d’études visant à mettre au point des alternatives à la fracturation comme cela peut se faire dans d’autres pays. Une position qu’elle a clairement fait savoir en réponse aux déclarations de Ségolène Royal, ministre de l’écologie, qui avait précédemment indiqué que le gaz de schiste n’était plus d’actualité : Maud Fontenoy indiquant « ne pas comprendre comment on peut arrêter la recherche en France ».