Baisse du prix du gaz dès octobre

Nous l’avions annoncée plus ou moins rapidement mais c’est confirmé. Le prix du gaz baissera dès le 1er octobre après avoir augmenté en moyenne de 0,5% au 1er septembre dernier.

Bonne nouvelle pour les sept millions de consommateurs qui bénéficient encore des tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie. Les tarifs vont se replier au début de l’automne et la baisse appliquée devrait même approcher de 1,5%. Bien au-dessus de la hausse de 0,5% constatée en moyenne le mois dernier, en raison d’une hausse de coûts d’approvisionnement. Elle s’expliquait par la hausse des coûts d’approvisionnement liée à la légère hausse des prix de l’indice mensuel du prix du gaz sur le marché de gros des Pays-Bas par rapport au mois précédent.

Une bonne nouvelle alors que le froid arrive

Les tarifs réglementés hors taxes du gaz en France étaient restés quasi-stables en août et avaient baissé de 1,3% en juillet.  Mais il s’agit donc d’une très bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des consommateurs puisque les prix vont baisser à l’aube de la saison de chauffe alors même que l’on peut ressentir d’ores et déjà une baisse des températures.

Les tarifs du gaz sont désormais calculés tous les mois – et non plus tous les trimestres – en fonction de l’évolution des coûts d’approvisionnement, et une fois par an en fonction des coûts de transport, de distribution et de stockage. Ce nouveau mode de fonctionnement a été instauré en 2013. La loi stipule que les coûts d’approvisionnement d’Engie soient intégralement répercutés. Sur le marché du gaz pour les particuliers, selon les derniers relevés de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), environ 65% des foyers sont aux tarifs règlementés tandis que 35% ont opté pour une offre de marché (chez Engie ou un autre fournisseur).

La tendance n’est pas la même pour le non résidentiel, où 70% des clients ont opté pour les prix de marché. La concurrence s’est donc largement plus développée sur le marché des professionnels qui n’ont désormais plus le choix puisque les tarifs réglementés pour les entreprises ont disparu progressivement – selon leurs volumes de consommation. Au 1er janvier 2016, c’est encore 60.000 sites qui devront opter pour une offre de marché.

Et pour la fin de l’année ?

Après tout, le consommateur peut espérer encore des économies lorsque Noël approchera. Aucune raison ne pousse aujourd’hui à craindre une hausse importante et/ou brutale du prix du gaz. La question de l’approvisionnement reste cependant en suspens tant que la Russie et l’Ukraine n’auront pas solder leurs différents économiques, au minimum.

En effet, l’Union Européenne tente de ramener les deux parties à la table des négociations alors qu’elle souhaite éviter à tout prix une nouvelle guerre du gaz qui pourrait amener Moscou à couper le gaz à l’Ukraine, pays par lequel transite pas moins de 50% de la consommation de gaz de l’Union Européenne.

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A propos de l'auteur Carole Carpentier

Tout juste titulaire d'une double master journalisme/biologie moléculaire, Carole Carpentier rejoint la rédaction du gaz.fr tout en continuant, en parallèle, de mener à bien ses études.

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