Engie DolceVita a lancé la toute première offre tarifaire associée au compteur communicant Linky. Le fournisseur d’électricité étend la réduction « heures creuses » aux fins de semaine. L’offre est dénommée Dolce Week-end et a déjà séduit 20.000 abonnés.
Engie (ex-GDF Suez) a lancé la toute première offre tarifaire innovante pour les foyers équipés des nouveaux compteurs électriques communicants Linky, offre à prix de marché, indexée sur les tarifs réglementés.
L’offre baptisée Dolce Week-end consiste en une réduction de 30% sur le prix des kilowattheures les nuits des semaines et à des horaires identiques sur tout le territoire de 23h à 7h ainsi que du vendredi 23h00 au lundi 7h00.
Cette offre est d’ores et déjà accessible aux foyers possédant un compteur Linky depuis 2009, soit 270.000 personnes à Lyon et en Indre-et-Loire.
Une offre dépendant du rythme de déploiement de Linky
L’énergéticien va proposer cette offre à tous les foyers français équipés du compteur communicant. La cible va donc dépendre du nombre de déploiements de ces compteurs par ErDF.
Quelques milliers de contrats sont espérés d’ici à la fin de l’année mais le plus important reste à venir. 48% des compteurs seront remplacés d’ici à 2018 et l’objectif est d’atteindre 80% de remplacement d’ici à 2021. L’offre pourrait cependant être proposée aux titulaires d’un compteur classique via l’installation d’un module « smart ».
Des économies chiffrées
Selon Solène Jaboulet, la responsable marketing, « l’idée est de proposer à nos clients à partir de 2016, un suivi en temps réel et un coaching aux économies d’énergie sans qu’ils aient à saisir leurs index de consommation ». Cette réduction d’énergie, jusqu’à 5%, pourrait être réalisée à l’aide du service gratuit en ligne Cap EcoConso. Une économie qui peut même être chiffrée par rapport à une offre classique.
Ainsi, d’après le groupe, une famille habitant une maison avec chauffage électrique et ballon d’eau chaude et payant environ 1500€ par an, soit 10.000 kW, pourrait ainsi économiser de 60 à 130€ par an sans changer ses habitudes, elle resterait sur la moyenne actuelle de 40% de consommation en heures creuses et dans le second cas, elle passerait à 70% aux jours et heures « Dolce Week-end ».