Alors que Loire-Atlantique s’apprête à accueillir la nouvelle édition du salon Biogaz Europe, une étude met en avant le potentiel conséquent de la région en la matière.
C’est à Nantes que va se tenir cette année la nouvelle édition du congrès annuel Biogaz Europe en présence des grands acteurs privés et institutionnels de la filière. A quelques jours seulement du lancement de l’événement, GRDF a mis en lumière tout le potentiel de production et de consommation en biogaz de la région. Il ressort un fait notable : d’ici 2025 le biogaz pourra couvrir 17% des besoins en gaz de toute la région. Résultat, la région est à ce jour sur la première marche du podium en termes de dynamisme autour de ce gaz renouvelable par nature.
Si pour l’heure le biométhane ne pèse que pour quelques pourcents dans la consommation totale en gaz naturel de la région, GRDF ambitionne de dépasser la barre symbolique des 10% d’ici 2023 et d’atteindre 17% en 2025.
Pour y parvenir, la région va mettre les bouchées doubles. Pour l’heure, seulement une dizaine de sites de production sont opérationnels mais neuf sont en construction et surtout plus d’une centaine (120) sont dans les tuyaux. En se penchant plus en détail département par département, il ressort que la Mayenne est leader sur la question et envisage d’assurer plus de 25% de ses besoins en gaz grâce au biométhane d’ici 5 ans seulement.
Christelle Rougebief, de chez GRDF, explique que le plus gros du potentiel de production de biogaz proviendra rapidement de la valorisation des boues d’épuration, une matière première quasi illimitée. Mais le travail à faire est plus que conséquent car pour l’heure seules quelques unités de méthanisation existent à proximité des stations d’épuration. GRDF compte par ailleurs développer de nouveaux sites de production à proximité des déchetteries des grandes et moyennes villes de la région telles que Nantes, Vannes, Angers ou encore le Mans.
Avec la prochaine tenue du salon Biogaz Europe, il y a fort à parier que les acteurs de la filière de la Loire-Atlantique nouent de précieuses relations avec des partenaires et reçoivent par la même occasion suffisamment de soutiens techniques et financiers pour imposer le biogaz comme une énergie phare du bouquet énergétique de la région.